Grand bonheur que la prose subtile de François Mauriac qui peint un très beau portrait de femme tourmentée et ambigüe, tout en réglant quelques comptes avec la bonne bourgeoisie dont il est issu.
Les livres de cette catégorie sont peu nombreux car les livres vraiment indispensables sont exceptionnels. Souvent, je les ai lus plusieurs fois car les lire va bien au-delà du simple plaisir de lecture.
37°2 le matin de Philippe Djian
Plus de trente ans après, 37°2 le matin est toujours le même excellent roman d’amour et de folie. Les voix des personnages nous parviennent intactes, ravivant une intensité de lecture toujours aussi bouleversante.
La promesse de l’aube de Romain Gary
Tout simplement magnifique.
Le Nom de la rose d’Umberto Eco
En 1327, l’ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville et son novice Adso de Melk arrivent dans une riche abbaye bénédictine qui renferme la plus grande bibliothèque de toute la chrétienté. Elle doit doit bientôt être le théâtre d’une rencontre entre partisans du pape d’un côté et de l’empereur de l’autre. Il faut donc qu’au plus vite Guillaume résolve les crimes qui ensanglantent ce haut lieu de prière et de savoir…
La méprise de Vladimir Nabokov
Il est des romans qu’on lit, relit puis qu’on lit à nouveau sans jamais se lasser. Les romans cultes d’un panthéon personnel qu’on se construit livre après livre. La méprise de Vladimir Nabokov est un de ces livres-là pour moi, même s’il n’est pas son plus grand, son plus ceci ou son moins cela. Première lecture[…]
1974 de David Peace
Le premier choc en ouvrant 1974 de David Peace, c’est le style. D’où une lecture hypnotique des cinquante premières pages, seulement distraite par ma mémoire cherchant où, pour la dernière fois, j’avais lu un texte comme celui-là. Puis stop. Je m’arrête de lire car 1974 n’est pas un exercice de style. Il y a là[…]