Pourquoi ne pas (re)lire ce grand classique anglais qui bénéficie aujourd’hui d’une nouvelle traduction, fluide et respectueuse…
Sous cette appellation de classiques anglais, je range ces grandes œuvres qui ont fondé le roman moderne. Dans le sillage de Rabelais et Cervantès, la littérature anglaise (au sens large de English literature, quelle soit écrite par des Anglais, des Écossais ou des Gallois) confirme la mode du roman : roman satirique et d’aventure dès le début du XVIIe siècle, puis gothique. Viennent ensuite le romantisme et le roman populaire qui rencontrent beaucoup de succès dans le pays et au-delà. Romans édifiants, romans d’éducation dans une veine picaresque, romans réalistes… les genres sont multiples et les lecteurs nombreux aujourd’hui encore.
La sorcière de Salem d’Elizabeth Gaskell
Loïs Barclay est une jeune Anglaise qui au début du roman perd sa mère, son dernier parent. Elle traverse l’Atlantique pour être recueillie par son oncle qui meurt peu après lui aussi. Elle se retrouve donc sous la tutelle de sa belle-mère. Le schéma, classique, est celui de l’orpheline malaimée, belle et bonne mais pas[…]
Silas Marner de George Eliot
Silas Marner est tisserand. Il vivait une vie exemplaire comme membre de l’Église de la Cour de la Lanterne. Mais son ami William Dane le trahit, le faisant accuser d’un meurtre qu’il a lui-même commis : il doit quitter son village. Il part et s’installe à Raveloe où il vit seul, amassant l’argent, y prenant[…]
Voie sans issue de Dickens et Wilkie Collins
Deux Victoriens dans un même livre, en ces temps de lectures peu enthousiastes de l’un et de l’autre, ça vaut bien la peine de se pencher sur ce roman policier, aussi londonien que suisse, quel mélange ! Le jeune Walter Wilding est négociant en vin à Londres. Il a repris une entreprise fructueuse, entend s’associer et[…]
De grandes espérances de Charles Dickens
J’ai fait ce que j’ai pu. Pour Dickens, pour la littérature anglaise, pour ma réputation… J’ai fait ce que j’ai pu, c’est-à-dire 354 pages sur les 606 de cet interminable roman, que j’abandonne avec quand même beaucoup de regret car j’aurais aimé l’apprécier. Mais six cents pages de rien, ou peu s’en faut, c’est long,[…]
Northanger Abbey de Jane Austen
On est prévenu dès le début de Northanger Abbey : « No one who had seen Catherine Morland in her infancy would have supposed her born to be an heroine. » Elle n’a a priori rien d’héroïque la petite Catherine et pourtant, devenu jeune fille, elle va devenir le centre d’une aventure aussi romanesque que pouvait le concevoir[…]