1916 : la Grande Guerre s’éternise et les Lulus grandissent. Ils ont froid et faim, ils en ont marre de marcher dans la forêt. Il faudrait trouver un toit, un abri durable, mais qui pourrait les accueillir alors que les Allemands sont partout et que personne ne mange à sa faim ?
Parmi tous les romans historiques chroniqués sur Tête de lecture, ceux qui traitent de la Première Guerre mondiale sont les plus nombreux.
Vous trouverez également dans cette liste des romans contemporains du conflit, des bandes dessinées et des essais.
Histoire de Tönle de Mario Rigoni Stern
Grâce à Mario Rigoni Stern et à ce court roman sans psychologie ni lyrisme, on approche un peu les conditions de vie du peuple italien pendant la Grande Guerre. Un texte d’autant plus précieux qu’on nous en traduit peu sur le sujet.
Le Boucher des Hurlus de Jean Amila
Papa fusillé pendant la guerre, maman internée juste après à force de malveillance à son égard : voilà le môme Lhozier, huit ans et demi, orphelin et pensionnaire d’une institution miséreuse, stricte et catholique. Il y ressasse son désir de vengeance qu’il entend bien concrétiser avec trois copains : tuer le général Des Gringues, le boucher de Perthes-les-Hurlus.
Mon père est parti à la guerre de John Boyne
Après « L’enfant en pyjama rayé », l’Irlandais John Boyne continue à explorer l’enfance en temps de guerre. Alfie, neuf ans, sans nouvelles de son père depuis de très longs mois, ne croit pas comme l’affirme sa mère, qu’il est « en mission secrète pour le gouvernement ». La vérité est en effet tout autre : le père d’Alfie est hospitalisé…
De fer et d’acier d’Israël Joshua Singer
Benyomen Lerner, jeune Juif polonais a déjà passé neuf mois au front quand survient l’ordre de trop : las de la discipline militaire, il déserte l’armée russe, alors alliée de la France puisque nous sommes en 1915. Il se réfugie chez son oncle et sa tante à Varsovie, où il retrouve également sa cousine Gnendel[…]
Les forêts de Ravel de Michel Bernard
Ils sont partis la fleur au fusil, dit la légende nationale. S’ils sont si vite partis, c’est qu’ils avaient surtout hâte de rentrer, d’être là pour les moissons, au pire pour Noël. Mais d’autres sont restés. Parmi ceux-ci, Maurice Ravel fut certainement l’un des rares à ne pas s’en féliciter. Le service militaire n’avait déjà[…]